réglementation :
L’ordonnance sur la 3ème phase de l’ETS
Enerpresse souligne à son tour l’adoption le 13 mars dernier du projet de loi permettant de transposer une directive européenne sur le système d’échange de quotas d’émission de gaz à effet de serre (ETS) pour la période 2013-2020. Pour cette troisième période d’échanges, l’Union européenne, dont l’objectif est de réduire de 20 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2020, a mis en place un nouveau dispositif qui prévoit d’étendre le champ d’application à de nouveaux secteurs, dont la pétrochimie et l’aluminium, et de nouveaux gaz à effet de serre, dont le protoxyde d’azote et le perfluorocarbone. Il modifie également l’allocation des droits d’émission de quotas, qui, à compter de cette année, se fera par mise aux enchères, permettant ainsi aux Etats membres de réinvestir une partie des sommes perçues dans les politiques de réduction des émissions – la partie du produit des enchères qui sera consacrée à des mesures de réduction des émissions sera notamment affectée « à la rénovation thermique de l’habitat », a souligné Laurence Rossignol, rapporteur du projet de loi. Ce dernier doit désormais être soumis à l’approbation de l’Assemblée nationale.
Source(s) : Enerpresse, 15/03/13
Énergies renouvelables
Renaissance de la géothermieUne vingtaine de projets de géothermie profonde à haute température (150°c) attendent le feu vert du gouvernement pour être lancés. Si la géothermie a actuellement le vent en poupe, nombre d’interrogations subsistent quant à cette énergie verte, située à 5 kilomètres sous terre, qui va puiser dans les entrailles de la Terre les calories issues de la désintégration des éléments radioactifs présents dans la roche pour produire de l'électricité ou de la chaleur, et qui nécessite cependant de « stimuler » la roche, risquant ainsi de provoquer des microséismes. Des fuites toxiques peuvent aussi polluer les nappes phréatiques, et certains des fluides utilisés représentent toujours un danger. Romain Vernier, directeur du département géothermie du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), témoigne : « Il reste encore des verrous technologiques et économiques à lever, mais l’énergie géothermique a un fort potentiel de développement ». Un avis partagé par Jean-Philippe Soulé, directeur de Fonroche, qui précise : « La France dispose d’un potentiel équivalent à trois réacteurs nucléaires ». Pour rappel, fin février, la ministre de l'Ecologie et de l'Energie, Delphine Batho, a signé deux nouveaux permis exclusifs de recherche : le premier, délivré à la société Electerre de France, dans la zone de Chaudes-Aigues-Coren (Cantal et Lozère), le second, attribué à Fonroche, dans le secteur de Pau-Tarbes (Pyrénées- Atlantiques et Hautes-Pyrénées).
Source(s) : Le Monde, 17/03/13
Les hydroliennes, un marché plein d’avenir
L’Etat mobilise les entreprises sur cette nouvelle source d’énergie. La Basse-Normandie et la Bretagne se sentent concernées. Ainsi, à quelques kilomètres de Cherbourg, le raz Blanchard représente le premier gisement hydrolien national en concentrant à lui seul 50 % du potentiel. Laurent Beauvais, président de la Basse-Normandie, souligne : « La région entend jouer un rôle primordial dans le développement d’une nouvelle filière industrielles ». Les industriels régionaux se bousculent : DCNS, Ports Normands Associés (PNA)…. De son côté, Patrick Boissier, PDG de DCNS, expliquait en mars 2012 : « Notre volonté commune est d’implanter une entité industrielle à Cherbourg et qu’elle soit la première usine de ce type en Europe. On peut parler de 1 500 à 2 000 emplois ».
Source(s) : Les Echos, 15/03/13
Le débat sur la méthanisation de nouveau à l’ordre du jour
Retour sur l’usine de méthanisation du Blanc-Mesnil, à la limite de la ville d’Aulnay, qui utilise un procédé de méthanisation consistant à recycler les boues d'épuration et les ordures organiques pour produire du compost et du biogaz. D’un montant de 75 millions d’euros, le projet, qui devrait voir le jour à l’horizon 2018, suscite les controverses entre ses partisans qui y voient un « équipement d’écologie urbain » et ses détracteurs qui fustigent « une source de nuisances notamment olfactives et de risques d’explosion ». Le dossier du Blanc-Mesnil est porté conjointement par le Syctom, l'agence métropolitaine des déchets ménagers (84 villes) et le Siaap, le syndicat d'assainissement de la région parisienne (9 millions d'habitants concernés). La particularité de l’usine est d'être couplée à la future station d'épuration Seine Morée du Siapp, dont les travaux sont en train de s'achever. Dimensionnée pour traiter les eaux de 200 000 habitants à partir de novembre, elle sera reliée par une canalisation souterraine à l'usine de méthanisation.
Source(s) : Le Parisien, Ed. Seine Saint Denis, 19/03/13
Eolien offshore : parution du calendrier du second appel d’offres
Le cahier des charges relatif au deuxième appel d’offres de l’Etat français dans l’éolien offshore a été publié le 18 mars, apportant des précisions quant au calendrier. Portant sur deux nouveaux parcs, l’un au large du Tréport, en Seine-Maritime, et l’autre au large de l’île de Noirmoutier, en Vendée, pour une capacité totale de 1000 MW, cet appel d’offres avait été annoncé en début d’année par la ministre de l’Ecologie et de l’Energie. La date limite de remise des candidatures a été repoussée de fin septembre à fin novembre 2013. Delphine Batho a fait valoir que « ce délai est une solution de compromis entre ce que nous souhaitons et ce que souhaitait la CRE (Commission de régulation de l’énergie) ». Une fois les offres remises, la CRE aura quatre mois pour les examiner. La sélection des lauréats devrait intervenir à la fin du premier trimestre 2014.
Source(s) : AFP, 18/03/13 - Les Echos, 19/03/13
Eolien offshore : lancement des débats publics
Les débats publics relatifs aux projets de construction, d’ici à 2018, de quatre parcs éoliens offshore au large de Fécamp, en Seine-Maritime (83 éoliennes, à 12 km des côtes minimum), de Courseulles-sur-Mer, dans le Calvados (75 éoliennes, à 10 km), de Saint-Brieuc (100 éoliennes, à 16 km) et de Saint-Nazaire, en Loire-Atlantique (80 éoliennes, à 12 km), se sont ouverts à compter du mercredi 20 mars, et ce, pour une durée de quatre mois. Le projet de Saint-Brieuc est mené par AREVA et l’Espagnol Iberdrola, tandis que les trois autres le sont par EDF et Alstom. Toutes les questions seront abordées lors de ces débats : retombées économiques des projets, impact environnemental, impact sur le tourisme, sur l’activité des pêcheurs, etc.
Source(s) : AFP, 19/03/13 – Le Télégramme, 20/03/13 – Aujourd’hui en France et La Croix, 21/03/13
Menaces sur les petits fabricants de la filière solaire
Arnaud Mine, vice-président du Syndicat des énergies renouvelables, dresse un bilan pessimiste de la situation de la douzaine d’industriels français du solaire. En mauvaise posture depuis plus d’un an, la filière espérait une bouée de sauvetage grâce aux mesures d’urgence du gouvernement annoncées en début d’année. Pour Arnaud Mine, ces mesures n’offrent toutefois aucune solution à long terme et, depuis, un nouvel écueil s’est dressé : « Le boom des gaz de schiste pose une nouvelle difficulté pour le secteur. Le marché américain, qui misait sur le solaire pour son autonomie énergétique se ferme. Et les énergies renouvelables ont une pression supplémentaire pour rejoindre la partie réseau », souligne un gérant d’un fonds spécialisé dans le photovoltaïque, qui espère que les énergies renouvelables finiront par s’imposer.
Source(s) : Les Echos, 21/03/13
Economies d’énergie et émissions carbone
Le défi de la transition énergétiqueLa Tribune Hebdomadaire, qui consacre un dossier à la transition énergétique, se pose la question de savoir comment réussir au mieux ce vaste défi qui doit permettre à la France de respecter ses engagements en matière d’émissions de gaz à effet de serre, assurer sa sécurité énergétique et diminuer ses importations d’énergies fossiles, tout en préservant la compétitivité des entreprises et en créant des emplois. Mais à quel prix ? Car pour déboucher sur une réelle transition, le débat doit passer par trois messages, parfois difficiles à faire entendre aux Français : se préparer à payer plus cher, définir le nouveau mix énergétique et mobiliser des industriels aux intérêts divergents. Certains experts estiment que face à la hausse inéluctable des prix de l’énergie, le véritable enjeu est d’inciter les Français à moins consommer et surtout mieux.
Source(s) : La Tribune Hebdomadaire, 22/03/13
Production d’énergie (hors ENR)
Nouveau revers pour un projet de centrale picarde au gazAprès enquête publique, Le Parisien et Le Courrier Picard soulignent que le projet d’implantation par Direct Energie d’une centrale électrique à cycle combiné gaz de 892 MW à Verberie, dans l’Oise, concentre les avis défavorables, tant au niveau des riverains, que des associations et des instances de l’Etat. Selon le rapporteur du commissaire-enquêteur, « la centrale impacterait de façon importante un corridor écologique essentiel » et « nuirait au tourisme ». Si le maire de Verberie veut encore croire à la survie du projet, l’association « Pas de centrale en Basse Automne » estime qu’il s’agit là d’une « occasion pour tout le monde de mettre un point final au dossier ». Et si malgré les conclusions de l’enquête publique, le dossier devait malgré tout être validé, l’association menace de l’attaquer en justice.
Source(s) : BIP – Bulletin de l’Industrie Pétrolière, 14/03/13
L’énergie nucléaire au plus haut depuis janvier 2012
Enerpresse publie les données provisoires, arrêtées à la date du 11 février 2013 des résultats d’exploitation du réseau. Des chiffres qui révèlent que le niveau de production hydraulique est en augmentation et atteint le plus haut niveau observé depuis deux ans. Par ailleurs du fait d’une production d’énergies renouvelables relativement modérée, la production du secteur thermique à combustible fossile croît de 18,4 % par rapport à janvier 2012.
Source(s) : Enerpresse, 20/03/13
Tendances
France Energie Nouvelle défend les PME vertesInterrogé par le magazine BIP – Bulletin de l’Industrie Pétrolière et Enerpresse, Frédéric Utzmann est le président du collectif France Energie Nouvelle, lancé en novembre 2012, qui rassemble une quarantaine de PME du secteur des cleantech spécialisées dans l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables, l’environnement et la mobilité. L’objectif de ce collectif est de faire entendre la voix des PME vertes auprès des Pouvoirs publics, car ces dernières se sentaient exclues des débats sur l’énergie alors même que le gouvernement souhaite l’essor de ces filières. Il entend également proposer une série de mesures pour faciliter l’accès des PME aux marchés de l’énergie, encore trop centrés sur les grands acteurs. « Nous demandons la création d’une commission ou d’un groupe de travail pour réfléchir à une réforme du code des marchés publics, qui pourrait aller jusqu’à imposer d’une manière ou d’une autre qu’une part des achats soit contractée auprès des PME. » allègue le président du nouveau collectif.
A souligner par ailleurs : la parution du panorama des cleantech en France par GreenUnivers, site d’information économique et financière sur les marchés de l’environnement. Outre un état des lieux de l’année 2012, le spécialiste dévoile les perspectives des cleantech en 2013, comme en témoigne Patricia Laurent, cofondatrice et rédactrice en chef de GreenUnivers : « Après une année 2012 difficile pour les cleantech, plusieurs voyants passent au vert pour l’année 2013. Des annonces ont notamment été faites pour soutenir le solaire photovoltaïque et l’éolien terrestre mais aussi pour notifier le redémarrage de Linky ». Ces informations sont disponibles sur le site internet de GreenUnivers : www.greenunivers.com.
Source(s) : BIP – Bulletin de l’Industrie Pétrolière, Enerpresse, 15/03/13
GE Energy supprime 115 emplois à Belfort
Pénalisé par la baisse du prix du charbon, le spécialiste des turbines à gaz GE Energy, installé à Belfort, a présenté son « projet d’adaptation » aux représentants du personnel. Il devrait aboutir à la suppression de 115 emplois sur le site, dont 80 ingénieurs et cadres et 35 techniciens. Le directeur général justifie ces pertes par le contexte économique et géopolitique mondial. GE Energy mise sur un redémarrage de l’activité à partir de fin 2014.
Source(s) : Les Echos, 18/03/13
EDF réorganise sa division production et ingénierie et veut étoffer sa gamme de réacteurs EDF a annoncé le 20 mars une réorganisation de sa division production et ingénierie (DPI), dont l’objectif est de « redynamiser nos missions et nos enjeux ». Par cette nouvelle organisation, EDF entend, d’une part, faire face aux « grands carénages », qui se profilent à l’horizon 2018-2020 (remplacement de gros composants de centrales, comme les générateurs de vapeur, les transformateurs, les alternateurs). « Nous nous donnons ainsi les moyens d’augmenter la durée de vie du parc, prévu initialement pour fonctionner trente ans et qui pourrait aller jusqu’à cinquante, voire plus », explique Hervé Machenaud, directeur de la production et de l’ingénierie d’EDF, avant de rappeler que c’est à l’ASN qu’il incombe de décider au cas par cas de la prolongation ou non des installations. En réorganisant cette division, EDF entend d’autre part « redevenir une référence dans la conception et la construction de centrales », poursuit-il. EDF aimerait ainsi étoffer sa gamme de réacteurs nucléaires, et, selon M. Machenaud, l’électricien a entamé avec Areva des discussions allant dans ce sens : « Nous avons lancé depuis trois ans avec Areva une réflexion et des travaux pour l’optimisation de l’EPR, pour en améliorer le design, le rendre plus économique et intégrer les dispositions post-Fukushima. » EDF estime que ces discussions pourraient aboutir au développement de deux nouveaux réacteurs : un modèle de 1 500 MW et un modèle de 1 000 MW. « On lance des études qui vont permettre de faire le « basic design », a précisé Hervé Machenaud. Cela prendra trois ans. Nous ne nous sommes pas fixés de calendrier. On lance et on verra bien. »
Source(s) : Les Echos, Le Figaro, 21/03/13
Techniques et innovations
Deux nouveaux projets pour optimiser la consommation et la distribution d’électricitéLe Premier ministre Jean-Marc Ayrault a annoncé le 18 mars l’émergence de deux projets autour des compteurs et réseaux d’électricité, visant à optimiser la consommation et la distribution du courant, qui recevraient près de 90 millions d’euros au total dans le cadre des investissements d’avenir. Ces projets ont été sélectionnés par l’Ademe et visent à mettre au point « de nouvelles technologies permettant à chaque foyer de mieux maîtriser leur demande électrique ou améliorant le fonctionnement des réseaux ». Ils associent notamment ERDF, Alstom et Legrand, mais également des PME, des universités et des organismes de recherche, ainsi que des collectivités locales. Le premier concerne le développement des nouveaux services que doit offrir le compteur communiquant Linky et une expérimentation de ses nouveaux usages auprès de 25 000 foyers lyonnais. Le second projet sera mené en Vendée et vise à « développer à l’échelle départementale, un système de gestion active, automatisée et optimisée du réseau de distribution électrique », afin de mieux intégrer la production issue des énergies renouvelables.
Source(s) : AFP, Challenges.fr, 18/03/13 - Enerpresse, 19/03/13
Des drones pour surveiller les lignes électriques d’ERDF
En France, ERDF va utiliser des drones civils, conçus et fabriqués par la société française Delta Drone, afin de cartographier en trois dimensions des postes de transformations électriques de fortes puissances (63 000 / 20 000 volts). Parallèlement, l’utilisation de ces systèmes volants sans pilotes va être expérimentée en région Rhône-Alpes pour détecter des incidents sur les lignes électriques dans la région, améliorer les interventions en zones difficiles et réaliser des diagnostiques pour les campagnes d’élagage.
Source(s) : AFP, 01net.com, Challenges.fr, 19/03/13 - Enerpresse, La Correspondance économique, Europ Energies, 20/03/13
Enerpresse souligne à son tour l’adoption le 13 mars dernier du projet de loi permettant de transposer une directive européenne sur le système d’échange de quotas d’émission de gaz à effet de serre (ETS) pour la période 2013-2020. Pour cette troisième période d’échanges, l’Union européenne, dont l’objectif est de réduire de 20 % les émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2020, a mis en place un nouveau dispositif qui prévoit d’étendre le champ d’application à de nouveaux secteurs, dont la pétrochimie et l’aluminium, et de nouveaux gaz à effet de serre, dont le protoxyde d’azote et le perfluorocarbone. Il modifie également l’allocation des droits d’émission de quotas, qui, à compter de cette année, se fera par mise aux enchères, permettant ainsi aux Etats membres de réinvestir une partie des sommes perçues dans les politiques de réduction des émissions – la partie du produit des enchères qui sera consacrée à des mesures de réduction des émissions sera notamment affectée « à la rénovation thermique de l’habitat », a souligné Laurence Rossignol, rapporteur du projet de loi. Ce dernier doit désormais être soumis à l’approbation de l’Assemblée nationale.
Source(s) : Enerpresse, 15/03/13
Énergies renouvelables
Renaissance de la géothermieUne vingtaine de projets de géothermie profonde à haute température (150°c) attendent le feu vert du gouvernement pour être lancés. Si la géothermie a actuellement le vent en poupe, nombre d’interrogations subsistent quant à cette énergie verte, située à 5 kilomètres sous terre, qui va puiser dans les entrailles de la Terre les calories issues de la désintégration des éléments radioactifs présents dans la roche pour produire de l'électricité ou de la chaleur, et qui nécessite cependant de « stimuler » la roche, risquant ainsi de provoquer des microséismes. Des fuites toxiques peuvent aussi polluer les nappes phréatiques, et certains des fluides utilisés représentent toujours un danger. Romain Vernier, directeur du département géothermie du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), témoigne : « Il reste encore des verrous technologiques et économiques à lever, mais l’énergie géothermique a un fort potentiel de développement ». Un avis partagé par Jean-Philippe Soulé, directeur de Fonroche, qui précise : « La France dispose d’un potentiel équivalent à trois réacteurs nucléaires ». Pour rappel, fin février, la ministre de l'Ecologie et de l'Energie, Delphine Batho, a signé deux nouveaux permis exclusifs de recherche : le premier, délivré à la société Electerre de France, dans la zone de Chaudes-Aigues-Coren (Cantal et Lozère), le second, attribué à Fonroche, dans le secteur de Pau-Tarbes (Pyrénées- Atlantiques et Hautes-Pyrénées).
Source(s) : Le Monde, 17/03/13
Les hydroliennes, un marché plein d’avenir
L’Etat mobilise les entreprises sur cette nouvelle source d’énergie. La Basse-Normandie et la Bretagne se sentent concernées. Ainsi, à quelques kilomètres de Cherbourg, le raz Blanchard représente le premier gisement hydrolien national en concentrant à lui seul 50 % du potentiel. Laurent Beauvais, président de la Basse-Normandie, souligne : « La région entend jouer un rôle primordial dans le développement d’une nouvelle filière industrielles ». Les industriels régionaux se bousculent : DCNS, Ports Normands Associés (PNA)…. De son côté, Patrick Boissier, PDG de DCNS, expliquait en mars 2012 : « Notre volonté commune est d’implanter une entité industrielle à Cherbourg et qu’elle soit la première usine de ce type en Europe. On peut parler de 1 500 à 2 000 emplois ».
Source(s) : Les Echos, 15/03/13
Le débat sur la méthanisation de nouveau à l’ordre du jour
Retour sur l’usine de méthanisation du Blanc-Mesnil, à la limite de la ville d’Aulnay, qui utilise un procédé de méthanisation consistant à recycler les boues d'épuration et les ordures organiques pour produire du compost et du biogaz. D’un montant de 75 millions d’euros, le projet, qui devrait voir le jour à l’horizon 2018, suscite les controverses entre ses partisans qui y voient un « équipement d’écologie urbain » et ses détracteurs qui fustigent « une source de nuisances notamment olfactives et de risques d’explosion ». Le dossier du Blanc-Mesnil est porté conjointement par le Syctom, l'agence métropolitaine des déchets ménagers (84 villes) et le Siaap, le syndicat d'assainissement de la région parisienne (9 millions d'habitants concernés). La particularité de l’usine est d'être couplée à la future station d'épuration Seine Morée du Siapp, dont les travaux sont en train de s'achever. Dimensionnée pour traiter les eaux de 200 000 habitants à partir de novembre, elle sera reliée par une canalisation souterraine à l'usine de méthanisation.
Source(s) : Le Parisien, Ed. Seine Saint Denis, 19/03/13
Eolien offshore : parution du calendrier du second appel d’offres
Le cahier des charges relatif au deuxième appel d’offres de l’Etat français dans l’éolien offshore a été publié le 18 mars, apportant des précisions quant au calendrier. Portant sur deux nouveaux parcs, l’un au large du Tréport, en Seine-Maritime, et l’autre au large de l’île de Noirmoutier, en Vendée, pour une capacité totale de 1000 MW, cet appel d’offres avait été annoncé en début d’année par la ministre de l’Ecologie et de l’Energie. La date limite de remise des candidatures a été repoussée de fin septembre à fin novembre 2013. Delphine Batho a fait valoir que « ce délai est une solution de compromis entre ce que nous souhaitons et ce que souhaitait la CRE (Commission de régulation de l’énergie) ». Une fois les offres remises, la CRE aura quatre mois pour les examiner. La sélection des lauréats devrait intervenir à la fin du premier trimestre 2014.
Source(s) : AFP, 18/03/13 - Les Echos, 19/03/13
Eolien offshore : lancement des débats publics
Les débats publics relatifs aux projets de construction, d’ici à 2018, de quatre parcs éoliens offshore au large de Fécamp, en Seine-Maritime (83 éoliennes, à 12 km des côtes minimum), de Courseulles-sur-Mer, dans le Calvados (75 éoliennes, à 10 km), de Saint-Brieuc (100 éoliennes, à 16 km) et de Saint-Nazaire, en Loire-Atlantique (80 éoliennes, à 12 km), se sont ouverts à compter du mercredi 20 mars, et ce, pour une durée de quatre mois. Le projet de Saint-Brieuc est mené par AREVA et l’Espagnol Iberdrola, tandis que les trois autres le sont par EDF et Alstom. Toutes les questions seront abordées lors de ces débats : retombées économiques des projets, impact environnemental, impact sur le tourisme, sur l’activité des pêcheurs, etc.
Source(s) : AFP, 19/03/13 – Le Télégramme, 20/03/13 – Aujourd’hui en France et La Croix, 21/03/13
Menaces sur les petits fabricants de la filière solaire
Arnaud Mine, vice-président du Syndicat des énergies renouvelables, dresse un bilan pessimiste de la situation de la douzaine d’industriels français du solaire. En mauvaise posture depuis plus d’un an, la filière espérait une bouée de sauvetage grâce aux mesures d’urgence du gouvernement annoncées en début d’année. Pour Arnaud Mine, ces mesures n’offrent toutefois aucune solution à long terme et, depuis, un nouvel écueil s’est dressé : « Le boom des gaz de schiste pose une nouvelle difficulté pour le secteur. Le marché américain, qui misait sur le solaire pour son autonomie énergétique se ferme. Et les énergies renouvelables ont une pression supplémentaire pour rejoindre la partie réseau », souligne un gérant d’un fonds spécialisé dans le photovoltaïque, qui espère que les énergies renouvelables finiront par s’imposer.
Source(s) : Les Echos, 21/03/13
Economies d’énergie et émissions carbone
Le défi de la transition énergétiqueLa Tribune Hebdomadaire, qui consacre un dossier à la transition énergétique, se pose la question de savoir comment réussir au mieux ce vaste défi qui doit permettre à la France de respecter ses engagements en matière d’émissions de gaz à effet de serre, assurer sa sécurité énergétique et diminuer ses importations d’énergies fossiles, tout en préservant la compétitivité des entreprises et en créant des emplois. Mais à quel prix ? Car pour déboucher sur une réelle transition, le débat doit passer par trois messages, parfois difficiles à faire entendre aux Français : se préparer à payer plus cher, définir le nouveau mix énergétique et mobiliser des industriels aux intérêts divergents. Certains experts estiment que face à la hausse inéluctable des prix de l’énergie, le véritable enjeu est d’inciter les Français à moins consommer et surtout mieux.
Source(s) : La Tribune Hebdomadaire, 22/03/13
Production d’énergie (hors ENR)
Nouveau revers pour un projet de centrale picarde au gazAprès enquête publique, Le Parisien et Le Courrier Picard soulignent que le projet d’implantation par Direct Energie d’une centrale électrique à cycle combiné gaz de 892 MW à Verberie, dans l’Oise, concentre les avis défavorables, tant au niveau des riverains, que des associations et des instances de l’Etat. Selon le rapporteur du commissaire-enquêteur, « la centrale impacterait de façon importante un corridor écologique essentiel » et « nuirait au tourisme ». Si le maire de Verberie veut encore croire à la survie du projet, l’association « Pas de centrale en Basse Automne » estime qu’il s’agit là d’une « occasion pour tout le monde de mettre un point final au dossier ». Et si malgré les conclusions de l’enquête publique, le dossier devait malgré tout être validé, l’association menace de l’attaquer en justice.
Source(s) : BIP – Bulletin de l’Industrie Pétrolière, 14/03/13
L’énergie nucléaire au plus haut depuis janvier 2012
Enerpresse publie les données provisoires, arrêtées à la date du 11 février 2013 des résultats d’exploitation du réseau. Des chiffres qui révèlent que le niveau de production hydraulique est en augmentation et atteint le plus haut niveau observé depuis deux ans. Par ailleurs du fait d’une production d’énergies renouvelables relativement modérée, la production du secteur thermique à combustible fossile croît de 18,4 % par rapport à janvier 2012.
Source(s) : Enerpresse, 20/03/13
Tendances
France Energie Nouvelle défend les PME vertesInterrogé par le magazine BIP – Bulletin de l’Industrie Pétrolière et Enerpresse, Frédéric Utzmann est le président du collectif France Energie Nouvelle, lancé en novembre 2012, qui rassemble une quarantaine de PME du secteur des cleantech spécialisées dans l’efficacité énergétique, les énergies renouvelables, l’environnement et la mobilité. L’objectif de ce collectif est de faire entendre la voix des PME vertes auprès des Pouvoirs publics, car ces dernières se sentaient exclues des débats sur l’énergie alors même que le gouvernement souhaite l’essor de ces filières. Il entend également proposer une série de mesures pour faciliter l’accès des PME aux marchés de l’énergie, encore trop centrés sur les grands acteurs. « Nous demandons la création d’une commission ou d’un groupe de travail pour réfléchir à une réforme du code des marchés publics, qui pourrait aller jusqu’à imposer d’une manière ou d’une autre qu’une part des achats soit contractée auprès des PME. » allègue le président du nouveau collectif.
A souligner par ailleurs : la parution du panorama des cleantech en France par GreenUnivers, site d’information économique et financière sur les marchés de l’environnement. Outre un état des lieux de l’année 2012, le spécialiste dévoile les perspectives des cleantech en 2013, comme en témoigne Patricia Laurent, cofondatrice et rédactrice en chef de GreenUnivers : « Après une année 2012 difficile pour les cleantech, plusieurs voyants passent au vert pour l’année 2013. Des annonces ont notamment été faites pour soutenir le solaire photovoltaïque et l’éolien terrestre mais aussi pour notifier le redémarrage de Linky ». Ces informations sont disponibles sur le site internet de GreenUnivers : www.greenunivers.com.
Source(s) : BIP – Bulletin de l’Industrie Pétrolière, Enerpresse, 15/03/13
GE Energy supprime 115 emplois à Belfort
Pénalisé par la baisse du prix du charbon, le spécialiste des turbines à gaz GE Energy, installé à Belfort, a présenté son « projet d’adaptation » aux représentants du personnel. Il devrait aboutir à la suppression de 115 emplois sur le site, dont 80 ingénieurs et cadres et 35 techniciens. Le directeur général justifie ces pertes par le contexte économique et géopolitique mondial. GE Energy mise sur un redémarrage de l’activité à partir de fin 2014.
Source(s) : Les Echos, 18/03/13
EDF réorganise sa division production et ingénierie et veut étoffer sa gamme de réacteurs EDF a annoncé le 20 mars une réorganisation de sa division production et ingénierie (DPI), dont l’objectif est de « redynamiser nos missions et nos enjeux ». Par cette nouvelle organisation, EDF entend, d’une part, faire face aux « grands carénages », qui se profilent à l’horizon 2018-2020 (remplacement de gros composants de centrales, comme les générateurs de vapeur, les transformateurs, les alternateurs). « Nous nous donnons ainsi les moyens d’augmenter la durée de vie du parc, prévu initialement pour fonctionner trente ans et qui pourrait aller jusqu’à cinquante, voire plus », explique Hervé Machenaud, directeur de la production et de l’ingénierie d’EDF, avant de rappeler que c’est à l’ASN qu’il incombe de décider au cas par cas de la prolongation ou non des installations. En réorganisant cette division, EDF entend d’autre part « redevenir une référence dans la conception et la construction de centrales », poursuit-il. EDF aimerait ainsi étoffer sa gamme de réacteurs nucléaires, et, selon M. Machenaud, l’électricien a entamé avec Areva des discussions allant dans ce sens : « Nous avons lancé depuis trois ans avec Areva une réflexion et des travaux pour l’optimisation de l’EPR, pour en améliorer le design, le rendre plus économique et intégrer les dispositions post-Fukushima. » EDF estime que ces discussions pourraient aboutir au développement de deux nouveaux réacteurs : un modèle de 1 500 MW et un modèle de 1 000 MW. « On lance des études qui vont permettre de faire le « basic design », a précisé Hervé Machenaud. Cela prendra trois ans. Nous ne nous sommes pas fixés de calendrier. On lance et on verra bien. »
Source(s) : Les Echos, Le Figaro, 21/03/13
Techniques et innovations
Deux nouveaux projets pour optimiser la consommation et la distribution d’électricitéLe Premier ministre Jean-Marc Ayrault a annoncé le 18 mars l’émergence de deux projets autour des compteurs et réseaux d’électricité, visant à optimiser la consommation et la distribution du courant, qui recevraient près de 90 millions d’euros au total dans le cadre des investissements d’avenir. Ces projets ont été sélectionnés par l’Ademe et visent à mettre au point « de nouvelles technologies permettant à chaque foyer de mieux maîtriser leur demande électrique ou améliorant le fonctionnement des réseaux ». Ils associent notamment ERDF, Alstom et Legrand, mais également des PME, des universités et des organismes de recherche, ainsi que des collectivités locales. Le premier concerne le développement des nouveaux services que doit offrir le compteur communiquant Linky et une expérimentation de ses nouveaux usages auprès de 25 000 foyers lyonnais. Le second projet sera mené en Vendée et vise à « développer à l’échelle départementale, un système de gestion active, automatisée et optimisée du réseau de distribution électrique », afin de mieux intégrer la production issue des énergies renouvelables.
Source(s) : AFP, Challenges.fr, 18/03/13 - Enerpresse, 19/03/13
Des drones pour surveiller les lignes électriques d’ERDF
En France, ERDF va utiliser des drones civils, conçus et fabriqués par la société française Delta Drone, afin de cartographier en trois dimensions des postes de transformations électriques de fortes puissances (63 000 / 20 000 volts). Parallèlement, l’utilisation de ces systèmes volants sans pilotes va être expérimentée en région Rhône-Alpes pour détecter des incidents sur les lignes électriques dans la région, améliorer les interventions en zones difficiles et réaliser des diagnostiques pour les campagnes d’élagage.
Source(s) : AFP, 01net.com, Challenges.fr, 19/03/13 - Enerpresse, La Correspondance économique, Europ Energies, 20/03/13